Et vous, quel scénario rejouez-vous ?
Qu’attendez-vous pour prendre votre santé mentale en main ?
Si « Le ciel peut attendre », votre bien-être, lui, commence aujourd’hui.
Quand la vie professionnelle et familiale rime avec suspicion…
Vous arrive-t-il de vous sentir comme le personnage principal du film « Le ciel peut attendre » ? Coincé entre ciel et enfer, observant avec distance vos propres réactions et relations, vous vous retrouvez à soupçonner un collègue ou à douter de la reconnaissance de vos proches ? Cette petite voix intérieure vous rappelle constamment : « Fais attention, ne donne jamais trop ta confiance… » Finalement, vous avez l’impression d’effectuer un audit permanent de votre entourage.
Rassurez-vous, vous n’êtes pas en train de passer un jugement final ! Ce que vous vivez, c’est un scénario humain courant : le schéma de méfiance/abus. Il façonne notre vision du monde professionnel, familial et même intime. À l’entreprise, il se manifeste lorsque l’on redoute d’être trahi. À la maison, il colore les échanges d’une prudence parfois excessive.
Pourtant, si la méfiance peut sembler protectrice, elle devient vite une prison. À force d’attendre une preuve de loyauté, on finit par se couper des autres et même de soi-même.
Et si vous décidiez de changer de scénario ?
Vous demandez-vous quel film intérieur vous rejouez, jour après jour ? Peut-être est-il temps de prendre votre santé mentale en main. Si « Le ciel peut attendre », votre bien-être, lui, commence aujourd’hui. Même quand la vie professionnelle et familiale semble dominée par la suspicion, il est possible de retrouver confiance.
Faites une pause. Observez-vous avec bienveillance.
Vous arrive-t-il de vous reconnaître dans le personnage du film « Le ciel peut attendre » ? Vous sentez-vous parfois à distance de votre propre vie, entre ciel et enfer, pris par le doute ou la méfiance envers les autres ? Peut-être soupçonnez-vous un collègue, doutez-vous de la reconnaissance de vos proches, ou entendez-vous cette petite voix qui murmure : « Fais attention, protège-toi… ».
C’est épuisant de vivre en audit permanent de son entourage ! Mais rassurez-vous : il ne s’agit pas d’un jugement final. Ce que vous traversez est humain, et peut être compris — et dépassé.
Repérez le schéma de méfiance/abus
Ce scénario, appelé « schéma de méfiance/abus », peut impacter tout notre rapport au monde : au travail, il alimente la crainte d’être trahi ; à la maison, il colore les relations de prudence excessive. À force, la méfiance, qui devait protéger, finit par isoler et enfermer. On attend la preuve de la loyauté des autres, mais on finit surtout par se couper de la confiance… et parfois de soi-même.
Pourquoi ce schéma vous affecte-t-il autant ?
Dans le film, Henry Van Cleve revisite ses choix et ses peurs, souvent nés d’une crainte profonde d’être dupé ou abandonné. Ce scénario s’ancre souvent tôt : quand la confiance a été blessée, quand la sécurité a manqué. En grandissant, il devient une habitude : anticiper l’abus, se méfier, rester sur la défensive.
Cela se manifeste par :
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la peur d’être trompé ou humilié
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la difficulté à déléguer ou à se confier
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la suspicion envers les intentions des autres
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des relations teintées de froideur ou d’hypervigilance
Écoutez ce que vos émotions vous disent
La méfiance, ce n’est pas seulement une idée : c’est aussi une émotion, un ressenti corporel, une tension. Les émotions comme la peur, la colère ou la tristesse signalent que quelque chose vous touche. Osez les écouter.
Posez-vous : Qu’est-ce que je ressens vraiment ? De la peur ? De la colère ? De la déception ?
En nommant vos émotions, vous commencez à sortir de la confusion et à reprendre la main sur votre histoire.
Conseil-clé : ne restez pas seul(e) avec vos doutes
Vous n’avez pas besoin d’attendre un Lubitsch céleste ou un « grand jugement » pour transformer votre scénario. Ce jury intérieur, construit sur vos expériences passées, peut être apprivoisé et rééduqué.
En réalité, le schéma de méfiance/abus fragilise : il augmente le stress, favorise l’isolement, rend les conflits plus fréquents et l’épuisement plus probable.
La bonne nouvelle : il existe des solutions !
Comment commencer à changer de scénario ?
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Écoutez-vous vraiment. Autorisez-vous à ressentir, à mettre des mots sur vos émotions, même les plus inconfortables.
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Repérez vos automatismes. Quand la méfiance surgit, demandez-vous : à quoi cela me renvoie-t-il ? Est-ce une peur ancienne qui se rejoue ?
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Expérimentez la confiance… petit à petit. Testez, dans des contextes sécurisants, des gestes simples d’ouverture ou de coopération.
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Demandez de l’aide si besoin. Un accompagnement psychologique vous aide à identifier les racines de votre scénario, à expérimenter d’autres façons d’être en lien, et à retrouver un apaisement durable.
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Donnez-vous la permission de vivre ici et maintenant. Inutile d’attendre le feu vert du « ciel » ou des autres. Le premier pas, c’est de décider de ne plus attendre.
Faites de vos émotions des alliées
Vos émotions sont là pour vous informer, pas pour vous enfermer. Accueillez-les, sans jugement. Ce sont elles qui, bien écoutées, vous guideront vers des relations plus sereines et authentiques.
#FAQ
Pourquoi parle-t-on de “scénario” dans le contexte de la santé mentale ?
Parce que, comme dans le film « Le ciel peut attendre », chacun de nous rejoue inconsciemment certains scénarios psychiques. Ces scénarios sont des répétitions d’expériences, d’émotions ou de schémas forgés dans notre enfance ou au fil de la vie. Les reconnaître, c’est commencer à comprendre comment ils influencent nos réactions et notre bien-être.
Est-il normal de revivre toujours les mêmes émotions ou situations difficiles ?
Oui, c’est très fréquent. Selon la psychologie moderne, et notamment la thérapie des schémas, nos réactions actuelles s’enracinent souvent dans des besoins non satisfaits ou des croyances héritées. Tant qu’on ne les identifie pas, on les rejoue, parfois toute une vie.
Pourquoi dit-on que la santé mentale ne peut pas attendre ?
Parce que repousser la prise en charge de sa santé mentale, c’est laisser le mal-être s’installer et se chroniciser. Contrairement à ce que l’humour du film suggère, le bien-être ne tombe pas du ciel : il se construit, ici et maintenant, avec courage et lucidité.
Qu’est-ce qu’un schéma de “carence affective” et en quoi est-il central ?
Le schéma de carence affective correspond à la croyance profonde de ne pas être aimable ou digne d’attention. Il se forme souvent dans l’enfance, lorsque l’on n’a pas reçu suffisamment de soutien. À l’âge adulte, il se manifeste par une tendance à l’isolement, une peur du rejet, voire de l’anxiété ou de la tristesse persistante.
En quoi le cinéma intérieur détermine-t-il notre santé mentale ?
Notre « cinéma intérieur » — nos souvenirs, interprétations, scénarios répétitifs — façonne nos émotions et comportements. Comprendre ce film intérieur, c’est pouvoir en modifier le script, transformer la souffrance en croissance et choisir de nouveaux rôles dans sa propre vie.
Comment sortir de la répétition et transformer son rapport à soi ?
Il est nécessaire de décoder ses schémas, sans se juger ni accuser son passé. La thérapie des schémas ou l’accompagnement psychologique permet de mettre des mots sur ses émotions, de comprendre les origines de ses automatismes et d’apprendre à y répondre autrement, avec bienveillance.
Quels bénéfices concrets peut-on attendre en travaillant sur ses scénarios ?
Développer sa compétence émotionnelle permet de diminuer le stress, l’anxiété, les troubles de l’humeur, mais aussi d’améliorer sa confiance en soi, sa résilience et la qualité de ses relations. Cela aide à sortir de la posture de victime pour devenir acteur de son équilibre.
Est-il nécessaire de “pardonner” son passé pour avancer ?
Pas forcément : il s’agit plutôt d’accepter que notre histoire a laissé des traces, mais qu’on peut choisir de ne plus en être prisonnier. Le pardon peut aider, mais la compréhension et la réorganisation intérieure sont les véritables leviers du changement.
Quand faut-il consulter un professionnel de la santé mentale ?
Dès que la souffrance devient trop lourde à porter seul, ou que les scénarios répétitifs nuisent à la qualité de vie. Un psychologue ou un thérapeute peut aider à sortir des impasses, à poser un autre regard sur soi et à développer des stratégies concrètes pour avancer.
Comment commencer à prendre soin de sa santé mentale dès aujourd’hui ?
En commençant par s’écouter, nommer ses émotions, repérer ses scénarios récurrents, accepter de demander de l’aide si besoin, et surtout, en se donnant la permission de vivre ici et maintenant, sans attendre que le “ciel” ou les autres tranchent à votre place. Le premier pas, c’est de décider de ne plus attendre.