Le choix d’une posture épistémologique est ‘fondamentale‘ dans la recherche. Il s’agit de déterminer comment le chercheur va interagir avec la connaissance, comment il va la découvrir, ce qu’il peut en apprendre et quelles sont ses finalités. Deux approches se distinguent particulièrement : le positivisme et le constructivisme. Le constructivisme, avec sa créativité et sa prise en compte de l’intuition environnementale, présente de nombreux avantages
Le Positivisme: Une Approche Déterministe
Le positivisme est une approche qui a marqué la vision du monde d’un déterminisme événementiel, linéaire et causal. Cependant, cette vision est peu compatible avec les sciences humaines et sociales, qui sont par nature interactives et rétroactives. De plus, le positivisme se caractérise par un réductionnisme de l’observation, une neutralité de l’observateur et une relation causale déterministe entre les variables. Bien que ces caractéristiques puissent être utiles dans certains contextes, elles peuvent limiter la créativité et l’interaction avec l’environnement.
Le Constructivisme: Une Approche Interactive et Créative
Le constructivisme, en revanche, met en valeur la subjectivité des chercheurs et des sujets étudiés. Il prend en compte le caractère interactif de la recherche, qui se traduit par une interaction continue entre ses buts, ses orientations théoriques et ses données empiriques. Cette approche permet une plus grande créativité et une meilleure prise en compte de l’intuition environnementale.
Le constructivisme se caractérise par la créativité interactive, la non-neutralité des chercheurs et la réflexivité du sujet observé. Ces caractéristiques permettent une plus grande flexibilité et adaptabilité dans la recherche, ce qui est particulièrement utile dans les sciences humaines et sociales.
Le Constructivisme et les Théories de Bandura et Bruner
Le constructivisme s’aligne bien avec les théories de Bandura et Bruner. Bandura, avec sa théorie de l’apprentissage social, met l’accent sur l’importance de l’observation et de l’imitation dans l’apprentissage. Bruner, quant à lui, soutient que l’apprentissage est un processus actif et que les apprenants construisent de nouvelles idées ou concepts basés sur leurs connaissances actuelles. Ces théories soutiennent l’idée que la connaissance est construite, plutôt que simplement acquise, ce qui est au cœur du constructivisme.
#FAQ
Qu’est-ce que le positionnement épistémologique en recherche? Le positionnement épistémologique en recherche se réfère à la manière dont un chercheur comprend la nature de la réalité, comment il pense que cette réalité peut être explorée et ce qu’il considère comme une connaissance valide.
Qu’est-ce que le positivisme en recherche? Le positivisme est une approche de la recherche qui repose sur l’idée que la connaissance valide peut être obtenue par l’observation objective et mesurable des phénomènes. Il se caractérise par le réductionnisme, la neutralité de l’observateur et une relation causale déterministe entre les variables.
Qu’est-ce que le constructivisme en recherche? Le constructivisme est une approche de la recherche qui met l’accent sur la manière dont les individus construisent leur propre compréhension et connaissance du monde à travers leurs expériences et leurs interactions avec celui-ci. Il valorise la subjectivité, la créativité interactive et la réflexivité du sujet observé.
Quels sont les avantages du constructivisme par rapport au positivisme? Le constructivisme offre une plus grande flexibilité et adaptabilité dans la recherche, permettant une plus grande créativité et une meilleure prise en compte de l’intuition environnementale. Il reconnaît également que la connaissance est construite, plutôt que simplement acquise, ce qui peut conduire à des perspectives plus profondes et plus nuancées.
Comment le choix d’un positionnement épistémologique influence-t-il la recherche? Le choix d’un positionnement épistémologique influence la manière dont le chercheur aborde sa recherche, les méthodes qu’il utilise pour recueillir et analyser les données, et la manière dont il interprète ses résultats. Il peut également influencer la manière dont la recherche est perçue et évaluée par d’autres dans le domaine.