Quand la parentalité ressemble à une comédie française
Vous souvenez-vous de ces films de famille où le dîner tourne à la catastrophe ? Entre la purée renversée, les devoirs oubliés et la dispute pour savoir qui éteint la lumière, on croirait assister à une mise en scène de Louis de Funès. Sauf que dans la vraie vie, ce n’est pas du cinéma. Le stress parental est bien réel, et il peut épuiser même les plus patients. uand mon fils est né, je tenais dans mes bras cette minuscule vie qui allait devenir mon plus grand défi. J’étais sûr de moi. Je pensais que l’amour suffirait. Puis est venue la colère. Brute. Irrépressible. Comme celle de mon père, que je jurais d’éviter. Un soir, après avoir hurlé pour une histoire de chaussettes, je me suis vu dans le miroir : mon père me fixait et j’avais une chaussette dans la main…
La bonne nouvelle ? Comme dans toute bonne comédie, il existe toujours un rebondissement. Et ce rebondissement, c’est vous qui pouvez l’écrire.
Pourquoi faut il repenser le stress parental
Être parent aujourd’hui, ce n’est pas seulement « élever un enfant ». C’est jongler avec les devoirs, les écrans, les émotions intenses, parfois un HPI qui questionne tout, et une société qui exige d’être parfait partout : au travail, en famille, et même dans nos loisirs.
Le stress naît souvent d’un décalage : ce que nous pensons devoir être face à ce que nous vivons réellement. Bonne nouvelle : ce décalage peut se travailler, s’adoucir, se transformer.
Stratégie 1 : Anticiper les situations récurrentes
Dans le cinéma, un scénario se répète : le héros tombe, se relève, et tombe encore. La parentalité n’est pas très différente. Les repas qui s’éternisent, les crises du coucher ou les devoirs du soir ne devraient pas vous surprendre à chaque fois.
Préparez un « script » à l’avance :
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instaurez des rituels clairs,
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annoncez les règles avant que la tempête n’éclate,
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rappelez le déroulé de la soirée à l’enfant.
Résultat : moins de charge émotionnelle, plus d’énergie disponible pour les moments précieux.
Stratégie 2 : Pratiquer le feedback bienveillant
Dans l’art, une critique constructive fait progresser l’artiste. Dans la famille, c’est pareil. Beaucoup de tensions viennent de malentendus ou de frustrations accumulées.
Essayez ceci :
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décrire un comportement sans juger (« Tu as laissé tes chaussures au milieu du salon »),
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exprimer votre ressenti (« Ça m’agace car j’ai failli trébucher »),
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proposer une alternative (« Peux-tu les mettre à l’entrée la prochaine fois ? »).
Ce langage apaise les conflits et renforce la coopération, comme un metteur en scène qui oriente ses acteurs avec justesse.
Stratégie 3 : Porter attention au positif
Notre cerveau adore repérer le négatif. C’est ce qui explique que l’on se souvient mieux d’une dispute que d’un sourire. Pourtant, comme disait Pierre Soulages en parlant de son travail sur le noir : « C’est de la lumière que naît la profondeur. »
Appliquez cette logique :
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notez les petites victoires du quotidien,
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soulignez les efforts, même imparfaits,
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pratiquez la gratitude en famille.
En mettant la lumière sur ce qui va bien, le climat familial s’apaise naturellement.
Stratégie 4 : Changer de regard
Un adolescent qui contredit n’est pas forcément insolent : il cherche son autonomie. Un enfant qui s’agite n’est pas « casse-pied » : il exprime peut-être sa fatigue.
Changer de perspective, c’est transformer l’expérience.
En élargissant votre interprétation des comportements, vous réduisez la charge émotionnelle et ouvrez la porte à plus d’empathie.
Une phrase à retenir
« Le seul moment où nous sommes sûrs d’avoir raison, c’est quand nous sommes en colère. »
Pourquoi ces stratégies fonctionnent
Ce qui retient notre attention crée notre réalité. En anticipant, en communiquant mieux, en voyant le positif et en élargissant notre regard, nous réorientons notre énergie.
L’effet est double :
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Pour les parents : moins de fatigue, plus de clarté.
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Pour les enfants : plus de sécurité affective et un climat propice à l’épanouissement.
C’est un cercle vertueux où le stress cesse d’être un obstacle et devient une opportunité de grandir ensemble.
Être parent ne s’arrête pas à « gérer le quotidien ». C’est aussi une quête :
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Quels objectifs vous fixez-vous en tant que parent ?
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Quels problèmes rencontrés cachent en réalité un besoin non exprimé ?
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Et surtout : comment transformer ce stress en levier pour une parentalité plus consciente ?
#FAQ
1. Qu’est-ce que le stress parental ?
Le stress parental est la tension ressentie lorsqu’un parent perçoit que les exigences de la vie familiale dépassent ses ressources émotionnelles ou physiques.
2. Pourquoi le stress parental est-il si fréquent aujourd’hui ?
Parce que les parents doivent jongler entre travail, vie familiale, pression scolaire et parfois les besoins spécifiques d’enfants HPI. Tout cela crée une surcharge mentale.
3. Quels sont les signes d’un stress parental élevé ?
Irritabilité, fatigue persistante, difficulté à profiter des moments en famille, tensions dans le couple, ou encore sentiment de culpabilité.
4. Comment un psychologue peut-il aider à gérer le stress parental ?
Un psychologue apporte un espace d’écoute neutre, aide à identifier les schémas de pensée stressants, et propose des outils concrets pour retrouver un équilibre familial.
5. Quels bénéfices pour les enfants quand les parents gèrent mieux leur stress ?
Les enfants gagnent en sécurité affective, développent une meilleure régulation émotionnelle et profitent d’un climat familial plus apaisé.
6. Existe-t-il des stratégies simples pour réduire le stress au quotidien ?
Oui : anticiper les situations récurrentes, pratiquer un feedback bienveillant, porter attention au positif et changer de regard sur les comportements.
7. Le stress parental est-il plus fort avec un enfant HPI ?
Souvent oui, car les enfants HPI posent beaucoup de questions, testent les limites et vivent des émotions intenses. Cela demande une adaptation constante des parents.
8. Combien de séances sont nécessaires avec un psychologue ?
Cela dépend des besoins. Certaines familles trouvent un soulagement en quelques séances, d’autres préfèrent un accompagnement plus régulier.
9. Peut-on consulter un psychologue en couple ou en famille pour le stress parental ?
Absolument. Travailler à deux ou avec l’enfant permet de mieux comprendre les dynamiques familiales et de trouver des solutions ensemble.
10. Où consulter un psychologue à Paris 13 et Paris 11 pour le stress parental ?
Laurent Jaudon, psychologue, reçoit les parents et les familles dans ses cabinets à Paris 13 et Paris 11, pour un accompagnement adapté et bienveillant. À Paris 13 comme à Paris 11, Laurent Jaudon, psychologue , accompagne les familles, les enfants et les adultes HPI dans cette exploration. Parce qu’au fond, la parentalité n’est pas seulement un rôle : c’est une aventure intérieure.


